Lettre nomade de Juillet : Nous sommes à mi-chemin. Mais où en sommes nous exactement?
Premier bilan à l'aube de nos 1 an de voyage.
Ce matin du 9 juillet je me lève énervée, car je n’arrive pas à dormir depuis 4h du matin. Il est 5h15 et je me prépare un thé dans la pénombre du camping-car en faisant le moins de bruit possible, le soleil n’est même pas encore là.
Dans mon lit je dors mal, j’ai chaud, j’ai froid, je m’emmêle dans mon pyjama, je l’enlève, car j’ai trop chaud et ça me gratte de partout. Mais rien à faire, je ne suis pas bien dans mon lit.
Alors ce matin je décide d’écrire et de développer toutes ces notes en vrac qui traîne dans mon téléphone, tous ces vocaux que je souhaite envoyer aux amies et famille. Ils sont là dans un coin de mon esprit et tant que je n’aurai pas tout extrait sur le papier je ne serai pas tranquille.
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Le thé est infusé, je me sert.
Il y a une croquette de chien qui traîne sur la table et pas mal de bazar autour de moi. Ha, je crois que le soleil est là finalement!
Nous sommes à mi chemin. Mais où en sommes nous exactement?
Ce titre comporte deux aspects qui me sont venus hier sur la route.
Tout d’abord, nous sommes réellement à mi chemin dans le sens où notre but était d’arriver jusqu’en Turquie, et c’est maintenant chose faite, puisque nous y sommes depuis une semaine.
Cela veux dire que bientôt nous entamerons le chemin du retour vers le Portugal, et que nous sommes donc au milieu du trajet (bien que le retour ne devrait pas prendre autant de temps – nous devrions être rentrés en sept/oct).
Ensuite, la question de savoir où nous en sommes exactement relève plutôt du cheminement intérieur.
C’est la que je ne sais pas par où commencer et que je risque de m’éparpiller un peu dans tous les sens. Essayons avec des petits numéros :
Je vais reprendre le début de cette lettre et enchaîner sur le sujet du bien-être dans le camping-car. Ce n’est clairement pas l’environnement idéal pour une bonne santé – je veux dire, comparé à ce que l’on peut connaître dans le confort d’une maison. Plusieurs aspects de ce mode de vie ne me conviennent pas, et bien que Kevin ne le dise pas je sais que cela l’atteint aussi. Je constate que la fatigue se cumule de plus en plus chez nous deux, je me lève avec de petits yeux et je vois les cernes sous ceux de mon mari. Nous dormons mal dans notre capucine, bien que notre lit soit douillet, la qualité d’un bon matelas est primordiale. Nous ne faisons pas assez d’exercices : nous avons emporté avec nous les vélos, mais nous en faisons une à deux fois par mois seulement. Nous faisons quelques randonnées mais elles sont rares. Pour ma part, je souffre de constipation car je ne bouge pas assez et que les heures de route me laissent assise bien trop longtemps, et me donnent des douleurs aux jambes à cause de la mauvaise circulation. Je me sent moche et vieille. Depuis notre départ je ne me sent pas bien dans mon corps pour la première fois de ma vie. Je perd en énergie, me trouve raidie. Mes dreadlocks étaient une erreur, et je suis toujours en train de les défaire à l’heure où j’écris. Mes cheveux qui ont repoussés sans soins se découvrent entièrement gris. Ma peau est constamment sèche, des cernes apparaissent, je me sent sale et vraiment pas sexy, sans compter que je m’habille au plus pratique et donc au plus moche. Ceci n’aide en rien mon moral et souvent je rêve d’une semaine en Thalasso avec massages, hammam, épilation, manucure, pédicure, coiffeur.
Environnement trop Yang et masculin : je voyage avec 8 couilles ! lol plus sérieusement, je ne suis entourée que d’énergie masculine entre mon mari, mes deux garçons et mon chien. Cela peut paraître insignifiant, mais en réalité, depuis plus d’un an, je n’ai été baigné que dans cette énergie et je n’ai vue ni amies, ni mère, ni femmes pour équilibrer cela. Il y a 15 jours lorsque j’ai participé à la retraite de mon amie Violetta, j’ai réalisé à quel point un groupe de femme et l’énergie féminine m’était indispensable, mais surtout, à quelle point ma propre énergie féminine s’était effacée. Mon corps lui même me le criait, lors de la lecture du body cup (photo ci-dessous). C’est quelque chose dont j’ai cruellement besoin et que je dois absolument retrouver pour ma santé holistique. Enfin, pour clôturer le côté féminin, tout ce je j’ai évoqué ci-dessus, ajouté à ma ménopause, ajouté à un espace de promiscuité quotidien avec nos enfants = quasiment pas de relations intimes avec mon mari 😞 genre, proche de 1, voir zéro 😒 même si nous trouvons parfois quelques subterfuges et techniques dont je terrai le nom, ce n’est pas le rêve bleu ! Je veux retrouver mon mari et ma féminité au lit !!
Nous sommes seuls. Nous sommes toujours entre nous 4 sans jamais interagir avec d’autres groupes, amis ou communauté. Et je pense que cela nous pèse car, d’une part nous n’avons personne avec qui échanger nos aventures, notre mode de vie et nos valeurs, mais aussi parce que nous n’avons pas ce retour de point de vue extérieur sur ce que nous accomplissons actuellement, ce qui fait que nous ne nous rendons plus compte de ce qui est important, en ne se focalisant que sur ce qui ne va pas (comme je le fait dans cette lettre, mais patience le bon arrive). À ce propos, nous essaierons sur le chemin du retour de faire au moins quelques jours dans une communauté via du woofing ou work away.
Une forme de stress sous jacent. Non ce que vous voyez sur les réseaux sociaux avec la vanLife n’est pas la vraie vie : on ne passe pas sa journée à glander dans un lit avec une super vue. La plupart voyagent seuls ou en couple. Nous sommes une famille avec des besoins et des exigences qui diffèrent. Il faut trouver le spot du jour et tracer son itinéraire, il faut remplir les eaux dans des campings ou en bordure de route avec des tuyaux inadaptés, vider sa cassette de pipi caca tous les 3 jours dans un endroit spécifique et pas en pleine nature, il faut faire des courses tous les deux jours et donc trouver sur l’itinéraire le magasin approprié, il faut trouver au moins tous les 15 jours une laverie digne de ce nom pour des sacs de linge sale de 4 personnes et un chien… en vrai, tout ceci est une forme de stress sous jacent qui fini par ronger, car on passe plusieurs heures par jour à scruter Google map et Park4night pour cela.
Au niveau énergétique, je me suis rendue compte de deux choses. D’abord, nous n’avons plus d’ancrage. Puisque nous sommes constamment en mouvement, nous n’avons plus de terre statique où planter nos racines. Un arbre ne peut pas s’implanter solidement et se déployer si ses racines ne trouvent pas terre pour s’immobiliser. Deuxièmement, nous ne sommes jamais connectés à la terre ! Nous qui avions l’habitude de marcher pieds nus depuis des années, et de nous recharger en ions négatifs (régulation du système nerveux et électrons), j’ai réalisé que nous étions constamment sur 4 pneus en plastique. Et qu’une fois dehors, nous étions chaussés. Plus aucune connexion avec le sol. Cette réalisation a été pour moi un choc.
Mon manque d’espace sacré. D’espace à moi, tout simplement. Lorsque j’étais à ma retraite il y a 15 jours, j’ai pleuré devant l’autel dédié à l’Eau. Pas par émotion devant ce magnifique Autel, mais parce que je n’ai plus d’espaces de beauté comme celui là, cela me manque terriblement. J’ai pleuré parce que je n’ai plus cette porte spatio-temporelle où j’entrais en contact avec moi-même et mes ancêtres. Où j’étais seule. Sans interférences. Sans bruit. J’ai pleuré ma solitude adorée. Mais c’est comme ça, c’est mon chemin en ce moment, je l’ai choisi.
Je crois que ce point va en choquer certains mais… pour nous l’Europe est morte. Ce que je veux dire par là c’est que en traversant tous ces pays (Portugal, Espagne, France, Italie & Sicile, Grèce, Turquie (nord pour le moment), nous avons constaté une chose : tout est similaire, en formes et en couleurs. Nous avons aussi ce sentiment que les pays d’Europe se reposent sur leur lauriers, que tout leur est dû et que ce sont les plus forts et les plus prestigieux. La Grande Europe. Mais en fait, lorsque l’on parcours un pays depuis ses routes, depuis ses campagnes, depuis l’arrière scène – et non comme un touriste lambda qui sors de l’avion, prend le taxi, va à l’hôtel, puis plonge dans la mer – on voit le réel, les erreurs, les choses moches, ce qui ne va pas. Notre constat est que l’Europe est malade d’un Covid long, et qu’elle ne fait pas grand chose pour se soigner. Ou bien, on ne lui laisse pas cette possibilité. Même ici en Turquie, j’ai pensé être complément dépaysée mais en réalité, ce n’est qu’une suite de l’Europe. Des campagnes avec des chalets puis des grandes villes à centres commerciaux et pubs à gogo, il suffis d’interchanger les églises par des mosquées. Je sais, je suis dure, mais j’ai mal dormi les gars, alors je suis brut. Je dis que l’Europe est morte pour une autre raison : je n’ai plus ressenti ni énergie ni puissance dans les lieux dits Saints, anciens, ou religieux que j’ai visité. J’ai la sensation que tout à été drainé, sucé, vidé de sa substance. Tout est sec, rien ne m’a nourrie au niveau de l’âme. Est-ce uniquement moi?
Les disputes incessantes. Puisque nous sommes fatigués, nous sommes à cran. Et nous nous disputons chaque jours, nous répétons beaucoup, et j’oscille chaque jours entre l’énervement et la capitulation. Mes émotions font les montagnes russes. Cela entraîne des reproches, des regrets, et notre seul moment de paix est lorsque nous allons tous nous coucher.
Ceci nous amène enfin à la question : où en sommes nous dans notre cheminement, qu’allons nous faire ensuite, où allons nous vivre ?!
Il y a deux endroits jusqu’à maintenant qui nous ont réellement dépaysés, qui nous ont marqué, qui étaient différents, prometteurs, dynamiques, et en soif de développement et d’ouverture :
Le Maroc.
Le Mexique.
Le Maroc a été jusqu’ici notre plus belle expérience sur la route, et bien que ce pays m’ai fait vivre un cauchemar intérieur, je le remercie pour ce qu’il m’a fait voir tant par ses paysages terrestres que dans mes paysages intérieurs. C’est le seul endroit où, lorsque nous avons posé les pieds – Terre d’Afrique powa – nous avons eu un choc. Et ce choc, c’est ce que nous recherchons dans ce voyage.
Le Mexique quant à lui, à été un choc d’un autre genre, mais uniquement pour moi car j’y avais été seule en novembre 2023. Je me suis faite une promesse en partant de là-bas, y retourner et montrer ce que j’ai ressenti à mon mari. Ce qui me permet d’enchaîner sur la suite.
Je me sert une deuxième tasse de thé.
Un matin de la semaine dernière, nous avons bu notre dernière tasse de cacao sacré avec Kevin. J’ai pleuré discrètement en préparant ce cacao car c’était ma dernière dose de médecine, et qu’elle allait me manquer. (ha oui, je pleure beaucoup aussi dans ce voyage, je tiens à le préciser). Alors avec les yeux embués de larmes j’ai posé une intention et j’ai fait une promesse au cacao et à moi même. La prochaine fois que je boirai de son breuvage, ce serai à la source. Là bas.
En buvant notre tasse tous les deux, sur un banc de pique-nique dans un parc Turc, notre petite bougie sur la table pleine de feuilles mortes, et notre bout de Palo Santo riquiqui, nous avons comme a l’accoutumée ouvert nos cœurs et les mots on coulés avec clarté.
Depuis pas mal de temps déjà j’ai une sensation en moi qui me dit que je ne suis pas au bon endroit, que je ne suis pas là où je devrais être. Et pourtant, j’ai un double sentiment qui me dit également que je suis au bon endroit car, je suis obligée de passer par ce chapitre pour que le prochain s’ouvre. Je vois maintenant ce voyage comme ceci :
Vie d’avant ( le voyage ) vie d’après
Cette parenthèse, c’est là où nous nous trouvons. Elle a un début (, et elle a une fin ). Cette parenthèse est un processus qui est encore en cours.
Il a démarré au Maroc, et il continu de se déplier. C’est un processus long, qui nous a demandé de quitter des peaux de l’oignon 🧅 ou des mues de serpent 🐍 comme vous voulez (il y en a un plus mystique que l’autre, quoique…).
C’est un processus qui nous a demandé d’abattre des croyances et d’aller voir plus loin encore. En fait, plus nous avançons, plus nous réalisons des choses, et plus cela nous rapproche de la parenthèse de fermeture, ce qui nous permet de commencer à distinguer des choses à travers elle comme dans une lentille de contact, l’horizon qui se trouve derrière.
Je disais donc, que depuis longtemps j’ai ce sentiment de ne pas être au bon endroit. Je suis dans la parenthèse mais mon esprit est après elle. Mais pas Kevin. En tout cas ce n’étais pas le cas au début. Mais depuis que nous sommes en Turquie, je crois que ce sentiment apparaît aussi.
Quand je le vois ce matin là avec sa tasse de cacao et ses cernes autour des yeux, avec sa bouche plissée, qu’il me regarde droit dans les yeux, je sais qu’à ce moment là ça défile en gros et en néons rouges dans sa tête : « mais qu’est ce qu’on fou là 💭 »
La discussion à cœurs ouverts se développe et il se passe quelque chose de drôle, il me dit :
« On verra bien ce qui sera écrit dans le prochain chapitre du livre… de la JUNGLE »
À l’instant même où je passe dans ma tête cette réflexion :
Je suis une fille des îles.
Une fille de la JUNGLE.
La JUNGLE. Mais pas que !
Il y a une chose que nous avons découvert dans cette parenthèse requise, c’est que nous avons aujourd’hui besoin et envie de montagne, et de frais. Nous nous sommes découverts – après 15 années sous les tropiques – que nous supportions moins bien les grosses chaleurs, mais surtout, que le froid ne nous fait plus peur, et que nous sommes prêts à l’accueillir dans notre vie (Merci le Maroc et ses montagnes de l’Atlas avec ses matins à 9 degrés dans le camping Car).
Ce matin là donc, 3 mots clés sont venus s’installer à table avec nous :
La neige.
La montagne.
La jungle.
Je vous ai déjà raconté ce que m’avais dit le chef chaman Kogi il y a 1 an ? Bon ce sera dans une autre lettre…
La neige : les enfants en veulent et en redemandent, nous leur offrirons.
La montagne : parce que c’est ce qui nous nourrit aujourd’hui.
La jungle : parce que je suis une fille de la jungle, de la moiteur fraîche, et du VERT.
Kevin sait que depuis mon voyage au Mexique je ne pense qu’à y retourner. J’en parle, je suggère, j’ai de la nostalgie, je m’y projette. Mais je suis seule dans ce délire, alors il ne comprend pas trop. Cependant, il sait lire mes sentiments et mon énergie quand j’en parle et même quand j’en pleure (again).
Où pourrions nous donc trouver ces trois mots clés dans un seul pays ?! Un pays qui répondrai à nos attentes en terme de géologie mais aussi en termes d’exotisme et de « on ne fait rien comme tout le monde ».
Après note voyage, lorsque nous serons revenus au Portugal, nous déciderons d’y aller faire un tour. Je dois en avoir le cœur net, et je dois lui montrer. Peut-être irons nous quelques jours en couple, ou peut-être quelques semaines en famille. Nous n’en savons rien pour le moment.
Quoi qu’il en soit, l’après parenthèse se fait un peu moins opaque.
Merci mama cacao.
Mais alors qu’est ce qui va bien dans ce voyage ?!
Tout baigne pour les enfants ! Vraiment ! Ils ont découvert tant et tant de choses. Ils ont vus beaucoup de réalités du monde – même si ce n’est qu’une infime partie – et cela leur donne déjà de quoi faire des choix de vie. Ce voyage a eu pour conséquence de les rapprocher tous les deux, d’apprendre à vraiment se connaître. Mon ado en pleine transformation n’est influencé par rien d’autre que par lui même et se construit selon sa vision. Ils ont appris à faire avec peu, avec le nécessaire. Ont appris l’économie des ressources, la débrouillardise, l’acceptation de la différence et de la diversité.
À part nos pérégrinations intérieures et quelques enlisements, tout roule et tout est fluide. Nous sommes sous bonne étoile et nos guides sont constamment à nos côtés. Nous sommes guidés et protégés à chaque instants.
Nous réalisons notre rêve ! Ne l’oublions pas, nous avons prié et manifesté ce voyage pendant deux ans. Bien que parfois, en étant trop fatigué et épuisés, nous n’arrivons plus à voir le beau dans cette entreprise, il est bien la dans notre quotidien.
Il y a de la fatigue et du stress OK. Mais de manière générale, nous sommes en bonne santé. Nous n’avons pas été malades depuis plus d’un an, nous avons des habitudes alimentaires saines, et ceci est à célébrer !
L’abondance est toujours à nos côtés, et même si nos économies descendent, nous pouvons encore nous permettre de rêver quelques temps.
J’ai honte de me plaindre ainsi. Tant de personnes, amis et famille rêveraient de faire ce que nous faisons. Tant de personnes nous disent que c’est merveilleux et courageux. Je le sais.
Je me doit de célébrer tout cela.
Je me doit de célébrer tout ce que j’ai écrit plus haut, tous les points que j’ai évoqués.
Ils font partis de la parenthèse que nous avons choisie de vivre dans cette vie, dans cette espace du temps, et c’est un choix de l’âme que d’avoir voulu la traverser.
Je sais que nous arrivons au bout de cette parenthèse, et qu’elle était nécessaire. Ce temps dans la parenthèse est nécessaire pour que la suite ai le temps de mijoter dans le chaudron de l’éther. Trop tôt et ce ne serait pas bon. Trop tard, et cela n’existerai plus. Ce passage est obligé, c’est notre épreuve.
Même si ce premier chapitre de voyage se clôture bientôt, cela ne veut pas dire qu’il n’y en aura pas d’autres.
À partir d’aujourd’hui je veux me concentrer sur la meilleur de ce qu’il reste à vivre sur le chemin du retour, et poser ces intentions pour qu’elles se manifeste à mon arrivée :
Retrouver ma féminité et la féminité autour de moi.
Retrouver un espace sacré.
Retrouver l’exotisme.
Répondre à l’appel de mon âme vers le Mexique.
Redécouvrir les plaisir de construire un chez soi, et re-devenir la Reine de Pentacle ancrée dans une terre qui la nourrie.
Il est 7h30, je sent je ça s’agite un peu dans les draps. Je vais m’arrêter là. Je crois que tout est sorti ❤️
PS : J’ai même commencé à créer un tableau sur Pinterest pour manifester la suite 🤫 : Manifestation du petit paradis.
À vous qui m’avez lu et écouté, je vous embrasse très fort.
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Yes there is an automatic translator! Otherwise I would be lost lol.
Hello friend! I loved reading this! Loved your openness and courage in talking about the ways you are struggling. I can relate to needing that Queen of Pentacles energy, to connect with the Earth, wherever I am. I set up a little altar wherever I am, with a divine feminine statue and a dish of water and some stones and feathers to invite the sacred close. This helps me connect to a place. Wonderful that you're traveling with your family, but so difficult to have no private space of your own. That would drive me crazy. Could you take a walk every morning? Give yourself some time to you be alone in nature and ponder? I'm so glad to meet another nomad. Your family is beautiful. I'm looking forward to reading more of your letters! -Dana (Nomadica)